Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger Nabil Ammar a assisté, mercredi, à une cérémonie organisée par l’ambassade des États Unis d’Amérique pour marquer la célébration du jour de l’indépendance (4 juillet) en présence de la ministre des finances Sihem Boughdiri et des diplomates.
Le ministre a, à cette occasion, salué les relations de longue date qui lient la Tunisie et les États-Unis. « Chaque pays a été parmi les premiers à reconnaître l’indépendance de l’autre», a-t-il souligné.
Et d’ajouter, «nos liens sont solides. Ils reposent sur plusieurs valeurs fondamentales, telles que l’indépendance et la souveraineté, le respect mutuel des choix nationaux, le respect de symboles nationaux, les libertés privées et publiques, l’État de droit, la promotion du dialogue au service de la paix, de la stabilité, de la justice, de la coopération et de la prospérité dans le monde».
Ammar a, à cette occasion, réaffirmé l’engagement de la Tunisie à continuer à développer ses relations avec les Etats -Unis sur ces fondements, «dans un monde confronté à des défis extrêmement graves en termes de crises et de guerres», lit-on de même source.
Le ministre a affirmé que la lutte contre le colonialisme, le racisme, pour la liberté et la justice, pour tous les peuples sans distinction de race ou de religion, était à l’origine du partenariat bilatéral.
«Cela doit absolument rester un pilier central de nos relations ! Loin des considérations économiques à court terme ou des agendas politiques injustes, dictés uniquement par la logique de la puissance militaire», a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie tunisienne s’est saisi de l’occasion pour souligner qu’il est de la responsabilité humaine, historique et politique d’être clair avec tous les partenaires et amis de la Tunisie, d’appeler clairement et fortement à arrêter immédiatement le génocide contre le peuple palestinien, et de leur donner tous leurs droits historiques et politiques, sans restriction.
«Ce n’est pas impossible ! C’est en effet dans l’intérêt de tous. Et c’est notre devoir de faire en sorte que cela se produise. Chacun de nous devra affronter le jugement des générations actuelles et futures, avec les conséquences dramatiques de l’injustice», a-t-il dit.
Ammar a aussi souligné le grand potentiel dont disposent les deux pays pour développer le commerce et les investissements.